Réforme de la Formation Continue : 4 contre-vérités à combattre
Réforme de la Formation Continue : 4 contre-vérités à combattre
Si cela ne touchait un sujet aussi sensible que l’employabilité des salariés et la compétitivité de nos entreprises, nous pourrions sourire de ces réactions pour le moins saugrenues qui font suite à la réforme de la formation continue du 5 mars 2014.
Contre-vérité 1 : Des formations qualifiantes sinon rien Les discours se sont cristallisés sur le Compte personnel de formation présenté comme la mesure phare de la réforme. Seules les formations certifiantes seraient les formations à privilégier, le CPF ne finançant que cette catégorie de formations.
Beaucoup de projets de formation ont été mis en suspens, considérés comme non prioritaires, voire même inutiles. Pourtant à considérer l’angle financier, le budget CPF est de 0.2% de la masse salariale à comparer aux dépenses de formation supérieures à 2.70% l’an !
Un conseil Docendi aux entreprises : ne vous focalisez pas sur la difficile mise en œuvre des débuts du CPF mais poursuivez et amplifiez votre politique formation dans l’intérêt des salariés et de l’entreprise.
Contre-vérité 2 : La suppression du DIF signifie la fin des formations utiles aux salariés La révolution technologique, la globalisation accélère l’obsolescence des compétences. Rester dans la course nécessite une remise à niveau constante. Le salarié avec le DIF avait le droit de demander une formation pour maintenir son professionnalisme et son employabilité.
Le DIF était un droit non financé et les entreprises octroyaient les demandes de DIF, utiles au salarié comme à l’entreprise, sur le budget plan de formation. Aucune raison valable alors de supprimer les formations ex DIF.
Un conseil Docendi aux entreprises : continuez à accorder régulièrement des formations de courte durée indispensables à l’épanouissement professionnel des salariés. Il en va de la performance de vos collaborateurs et de la compétitivité de votre entreprise.
Contre-vérité 3 : La réforme sonne la fin du présentiel La réforme redonne de la liberté en matière de formats pédagogiques et c’est une réelle avancée. Mais se plonger pour autant dans le tout distanciel n’est pas la solution.
Docendi forte de ses 15 ans d’expérience en blended-learning peut témoigner de la très grande efficience des dispositifs multimodaux pour un apprentissage engageant et durable.
Un conseil Docendi aux entreprises : orientez-vous vers des formations multimodales alliant présentiel interactif et personnalisé et accompagnement digital avant et après la formation.
L’efficience de la formation a été, est et sera toujours l’objectif commun des entreprises et des organismes de formation. Nous avons aujourd’hui davantage de leviers pour optimiser cette efficience. Ensemble, nous allons réussir ce challenge ambitieux qui fera grandir nos salariés et nos entreprises.
A propos de Sophie Bolloré préside la société Docendi qu’elle a créée en 2000 avec 5 professionnels de la formation. L’ ADN de Docendi : une formule pédagogique novatrice multimodale alliant formation de 2 jours en présentiel et accompagnement digital Avant et Après chaque formation. Grace à une pédagogie interactive et personnalisée, et une méthode structurée et progressive, le participant acquiert des compétences additionnelles en Management, Gestion de Projets, Efficacité professionnelle.
Source : focus rh / www.docendi.com